Antananarivo, 11 Avril, 12h45 – La prise d’antibiotiques à l’entrée de Madagascar ne devrait plus être obligatoire pour les passagers qui débarquent des bateaux en provenance des Comores. L’obligation de chimioprophylaxie ne fait plus partie des mesures sanitaires exigées par les autorités malgaches aux frontières maritimes.
Le compte-rendu du Conseil de gouvernement tenu rapporte un “accord pour l’ouverture de transport maritime en provenance des Comores” sans donner plus de détails. Mais une note sur les “nouvelles mesures sanitaires” transmise à l’ambassade de l’Union des Comores par le ministère des Affaires étrangères parle plutôt de “surveillance renforcée des symptômes gastro-intestinaux chez les voyageurs en provenance de zones endémiques”. En plus de la surveillance des symptômes, les mesures comme la “désinfection systématique des bagages par pulvérisation des solutions chlorées”, la “mise à disposition de stations d’hygiène des mains”, ainsi que le “passage obligatoire par pédiluve chloré” restent en vigueur.
L’obligation de chimioprophylaxie a été indiquée par de nombreuses sources aussi bien malgaches que comoriennes comme étant le principal obstacle à la réouverture des frontières comoriennes aux passagers et marchandises en provenance de Madagascar. Dans une récente lettre adressée à quelques ministres du gouvernement malgache, les opérateurs du transport maritime ont encore rappelé que cette mesure “rendait difficile la circulation maritime entre les deux pays”. L’Agence nationale comorienne des affaires maritimes, elle, avait surtout mis l’accent sur la publication par les autorités maritimes régionales de Mahajanga de mesures restrictives rendant impossible la reprise du trafic maritime.
Depuis octobre 2024, quand Madagascar avait à nouveau annoncé la fermeture de la liaison maritime entre la Grande île et l’Archipel des Comores, quatre navires battant pavillon malgache sont bloqués à Moroni. Fin mars, trois autres bateaux battant pavillon malgache ont pu quitter Madagascar sur autorisation malgache, mais s’ils ont pu accoster dans les ports comoriens, ils n’ont pas obtenu le document d’autorisation de départ pour pouvoir revenir à Madagascar et rejoindre leur port d’attache. Avec la décision prise depuis mardi par le gouvernement malgache, les armateurs et autres opérateurs de Madagascar espèrent voir leurs navires revenir au pays.
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