Antananarivo, 18 Juillet, 13h40 – Les autorités réagissent et interdisent les frais de transport à 800 ariary décidés et appliqués par certaines coopératives. « Les autorités en place rappellent qu’une décision a déjà été prise par le président de la République pour fixer le tarif des transports en commun à 600 ariary pour Antananarivo et ses environs », souligne Estel Ainanirina, directeur du transport et de la mobilité urbaine à la Commune urbaine d’Antananarivo, ce lundi à la mi-journée. « Il n’y a plus de discussions à faire », poursuit-il, soulevant qu’il appartient aux différents responsables de mettre en oeuvre cette décision.
A en croire le directeur du transport et de la mobilité urbaine, des contrôles ont ainsi déjà été effectués pour identifier les lignes qui pratiquent les frais de transport à 800 ariary. Il est donné à ces coopératives jusqu’à jeudi pour « rétablir la situation ». Si celles-ci persistent, des sanctions, pouvant aller jusqu’à la mise en fourrière et au retrait de la licence, seront appliquées, ajoute-t-il. Le responsable municipal était entouré pour l’occasion par le directeur de cabinet du ministère des Transports et de la météorologie, Ratsimba Andrianalison, et par le commissaire central, le commissaire Radanielson.
Depuis samedi, les coopératives réunies au sein de l’union Fitaterana mirindra ho an’Antananarivo (FMA) et quelques membres de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) ont appliqué les frais de transport à 800 ariary. Indiquant ne pas avoir été présents à la rencontre avec le président de la République la semaine dernière, ils ont indiqué que le tarif de 600 ariary est insuffisant pour couvrir la hausse des prix des carburants.