L’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) fait machine arrière. Elle décide de repousser à plus tard la hausse des frais du transport urbain dans la capitale.
Sur le terrain, les « taxi-be » réclament toujours 400 ariary pour chaque trajet, samedi. Les écriteaux affichés sur les vitres arrière des mini-bus avisant de la hausse à 500 ariary à partir du 1er septembre, ont été enlevés.
Une source au sein du bureau de l’UCTU confirme une décision prise pour le maintien des frais, du moins pour l’instant. En revanche, la confédération des transporteurs urbains espère encore toucher les compensations accordées par l’Etat, à travers l’Agence des transports terrestres (ATT).
Une ligne reliant Antananarivo et Itaosy, fait exception à la décision d’attente de l’UCTU. Elle maintient la décision d’augmenter à 500 ariary des frais.
Parallèlement, aucune hausse des prix des carburants n’a été signalée auprès des stations-services, du moins jusqu’à la mi-journée. En principe, cette augmentation est prévue à chaque début du mois, selon l’entente passée entre le gouvernement et les pétroliers pour pouvoir atteindre le prix réel. Les transporteurs urbains avaient, entre autres, justifié l’augmentation des frais par la nécessité de compenser les dépenses supplémentaires liées à la hausse des prix des carburants.