Antananarivo, 9 Octobre, 10h45 – Une filière à terre qu’il faut redresser. Et “nous pouvons encore sauver la filière vanille”, estime Maminiaina Ravatomanga, membre du Conseil national de la vanille (CNV). Lors de son émission télévisée diffusée sur trois chaînes audio-visuelles privées lundi, l’homme d’affaires a lancé un appel à l’action pour redresser ce secteur stratégique en pleine crise.
Pour le président directeur général du Groupe Sodiat, les acteurs de cette filière « ont encore la capacité de bien la redresser aujourd’hui ». Mais encore faut-il que ceux-ci “ne se laissent pas distraire par les politiciens” et que le gouvernement et les décideurs du secteur “les laissent redresser la situation à leur manière”.
Pour Maminiaina Ravatomanga, la libéralisation du secteur était l’une des causes principales de la décadence de la filière. « La libéralisation a été imposée sous pression politique en 2022-2023. Aujourd’hui, on en voit les conséquences », déplore-t-il.
Le patron du groupe Sodiat, proche du pouvoir, affirme que le CNV avait pourtant élaboré une réforme structurelle pour relancer la filière. Mais à l’entendre, cette initiative aurait été stoppée net par des décisions d’ordre politique. Il reconnaît que “la réforme implique des défis”. Il insiste cependant sur “cette réforme pour obtenir des résultats durables”.














