Au prix élevé de la provende d’ajoute celui des engrais nécessaire à la culture du fourrage. Sans parler du « coût de l’insémination qui s’élève aujourd’hui à 70.000 ariary », selon Tahiantsoa Zoarivelo, président de la coopérative Tsararonono. « Un tarif qui n’est pas à la portée des éleveurs, les amenant parfois à recourir à n’importe quel mâle pour féconder leurs vaches pour éviter les charges de l’insémination », poursuit-il.
Pour réduire les coûts pris en charge par les éleveurs, la coopérative Tsararonono propose entre autres que les éleveurs composent et fabriquent eux-mêmes la provende dont ils ont besoin. Mais il faudrait pour cela que les éleveurs aient des fonds à disposition, souligne le président de la coopérative en marge de l’événement organisé lors de la Journée mondiale du lait en début Juin à Antsirabe.
Dans le Vakinankaratra, 50 communes sur 90 ont un fort potentiel dans le développement de la filière lait. La célébration de la Journée mondiale du lait a été marquée cette année par la signature d’une Charte du lait dans laquelle sont inscrits les engagements des différents acteurs de la filière lait à tous les stades de la chaîne de production. Initiée par le projet Croissance agricole et sécurisation foncière (Casef), la Charte « garantit la continuité de la mise en œuvre des bonnes résolutions pour le développement de la filière », précise le gouverneur de la région du Vakinankaratra.














