Une garantie assurée par l’État. Les jeunes entrepreneurs auront désormais facilement accès au crédit. Des prêts allant de un million à 200 millions d’ariary auprès des établissements bancaires locaux pourront leur être octroyés, et c’est l’État qui se portera garant. Le programme Fihariana officiellement lancé le 18 mai par le président de la République, dispose d’un fonds d’appui de 50 millions d’euros, soit 200 milliards d’ariary, pour garantir les financements obtenus.
Selon le président de la République, Andry Rajoelina, tous les secteurs sont concernés par ce projet. Et toutes les entreprises, appartenant à des citoyens malagasy âgés de 18 à 58 ans, que ce soit celles qui sont en création ou celles qui souhaitent s’étendre, peuvent prétendre à un prêt à taux bonifié garanti par l’État dans le cadre du programme Fihariana
Ceux qui souhaitent participer au projet doivent remplir un formulaire à télécharger sur le site www.fihariana.com . Les demandeurs doivent compléter les dossiers supplémentaires à fournir avant de les déposer soit à Ambotsirohitra, soit auprès de la chambre de commerce de leur région, ou également niveau de la direction régionale de l’industrie des 23 régions.
Le projet Fihariana est un programme national de l’État initié par Andry Rajoelina. Selon le communiqué de la présidence, son objectif est « d’offrir des opportunités aux malagasy de convertir leurs idées d’entreprise en réalité, en leur proposant un accompagnement technique et financier ». La création de 10.000 emplois par an constitue également un autre objectif à atteindre dans la mise en place de ce projet de l’État.
Dans son discours, Andry Rajoelina n’a pas manqué de revenir sur son parcours. L’occasion pour le chef de l’État d’assurer qu’ayant connu les difficultés pour financer des projets, il comprend les préoccupations des jeunes, d’où son engagement dans le cadre du programme Fihariana. Ce programme, a-t-il indiqué, est « un moyen pour soutenir les jeunes malagasy qui ont suivi des formations spécialisées et qui ne peuvent pourtant pas réaliser leurs rêves faute de fonds de démarrage ».