Cinquante millions d’ariary contre quatre adolescents. Après avoir réclamé 80 millions d’ariary, les ravisseurs de trois garçons et d’une fille à Maevatanana auraient revu leurs exigences à la baisse. Les négociations seraient en cours entre les ravisseurs et les familles des victimes. Celles-ci, pour l’instant, n’ont pas porté plainte, préférant tenir les forces de l’ordre éloignées de l’affaire. Menacées par les kidnappeurs, elles préfèrent prendre des précautions.
Les informations provenant de Maevatanana indiquent cependant qu’aussitôt informés de l’enlèvement, les gendarmes ont déjà commencé à patrouiller dans la région, évitant néanmoins d’entrer en contact avec les proches des victimes.
« Pour tous les affaires de kidnapping, sans considération de la nationalité, nous appliquons la même stratégie », affirme le commandant Herilalatiana Andrianarisaona auprès de la gendarmerie nationale. A l’entendre, des enquêtes sont toujours menées même quand les proches ne portent pas plainte. Garder les otages en vie, mais aussi sains et saufs est le mot d’ordre principal. À l’heure actuelle, les quatre adolescents seraient en parfaite santé et en vie, selon la gendarmerie.