Ils seraient actuellement 4 candidats sous mandat de dépôt, clairement donc derrière les barreaux, à pouvoir potentiellement être élus députés. À en croire la déclaration du vice-président de la CENI, Thierry Rakotonarivo, si le choix des urnes leur serait favorable, selon la loi, c’est leurs noms respectifs qui seraient annoncés le jour des résultats.
La crédibilité des politiciens, des représentants du peuple siégeant à la chambre basse, passés par la case prison, pose une réelle problématique de représentation de l’éthique politique. Certes, seule une condamnation définitive de la justice permettrait de juger une personne coupable, mais dans un pays digne de ce nom, personne ne continuerait à faire campagne depuis sa prison (même avec un appui extérieur), ou même oser demander à avoir une liberté provisoire pour mener propagande… sans un espoir d’immunité parlementaire.
« Magie magie, le député a du génie » pourrait-on même dire. Sans être du niveau créatif de Disneyland, on a quand même de la suite dans les idées à Madagascar…